L’interview de Christine Féret-Fleury

Tu peux trouver de nombreux livres de Christine Féret-Fleury dans Lire-Lire ! Les séries des “Refuges” et «En selle » mais aussi des histoires pour les plus petits comme « Un panier de pommes » ou « Le coffre hanté ». Partons à la rencontre de cette auteure qui nous fait vivre tant de bons moments de lecture !


Voici quelques uns des livres de Christine que tu trouveras dans Lire-Lire :

 
 

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire des livres ? 

Christine Féret-Fleury : J’ai l’impression d’avoir toujours voulu inventer des histoires. J’en racontais à mes amies d’école, à mes neveux et nièces, à mes cousins… Un jour – je lisais beaucoup, c’était dimanche et je n’avais plus aucun livre nouveau à lire, l’horreur !!! – j’ai commencé à écrire ce livre qui me manquait. Une histoire de fantômes, je crois… Mes parents ne voulaient pas avoir la télévision car ils pensaient que la lecture stimulerait davantage mon imagination. À l’époque, je leur en voulais mais je suis bien forcée de constater qu’ils ne s’étaient pas trompés !

Pourquoi êtes-vous devenue écrivaine pour la jeunesse ? 

C.F.F. : J’ai écrit pour la jeunesse car je travaillais comme éditrice chez Gallimard Jeunesse, ce qui m’a permis de découvrir à l’âge adulte que la littérature pour la jeunesse avait beaucoup évolué depuis mon enfance. Je me suis passionnée pour cette littérature et j’ai tout de suite eu envie d’y goûter…

J’écris aussi pour les « grands », les adultes. J’ai commencé par là, d’ailleurs. Aujourd’hui, je fais les deux! La seule différence, c’est que quand j’écris pour les adultes, je m’adresse à l’adulte que je suis et, quand j’écris pour la jeunesse, je fais revivre l’enfant ou l’adolescente qui sont toujours présents en moi.

Vous souvenez-vous de vos lectures préférées lorsque vous étiez enfant ?

C.F.F. : Je lisais énormément, j’adorais les « club des cinq » et tous les romans d’aventure. Et aussi tous les livres qui parlaient de chevaux, mon autre passion. Je pillais aussi la bibliothèque de mes parents, j’aimais les romans historiques et aussi les récits de voyage… Et, comme je l’ai dit plus haut, j’aimais déjà écrire.

Est-ce que vous avez un livre préféré parmi ceux que vous avez écrits ?

C.F.F. : Parmi mes nombreux livres, il y en a que j’aime moins que d’autres. J’ai mes préférés. Mais c’est très personnel, et une lectrice ou un lecteur pourrait ne pas être d’accord avec moi !

Et mon préféré, c’est toujours celui que je suis en train d’écrire. Parce que j’espère qu’il sera encore meilleur que les précédents !

Dans vos histoires, vous inspirez-vous de votre vraie vie ?

C.F.F. : Je trouve mes idées un peu partout, le monde est un grand réservoir d’histoires, il suffit de garder ses oreilles en alerte et ses yeux grands ouverts ! Chaque personne a au moins une histoire à raconter qui peut être le départ d’une autre histoire… Donc, je m’inspire de la vraie vie, mais je la transforme de telle sorte que mes proches ne se reconnaissent pas.

Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?

C.F.F. : Cela dépend: entre quelques mois et un an, un an et demi (pour un roman). Mais je travaille toujours sur plusieurs livres à la fois, deux ou trois en général.

Où écrivez-vous ? À quel moment de la journée ?

C.F.F. : J’écris le matin, à mon bureau, mais je peux écrire n’importe où puisque j’ai un ordinateur portable. Pas de rituel particulier, juste un café vers 10 heures…

Vous arrive-t-il de commencer un livre et d’abandonner en cours de route ? 

C.F.F. : Oui, il m’est arrivé de commencer un livre et de l’abandonner. Deux fois, si ma mémoire est bonne. Pour le premier, je l’ai repris plus tard et terminé. Pour le second, j’ai utilisé certaines parties dans un autre roman et laissé tomber le reste de bon cœur…

Connaissez-vous la fin de l’histoire lorsque vous la commencez ? 

C.F.F. : Je ne connais jamais la fin de l’histoire, ce serait trop triste; cela m’enlèverait au moins la moitié du plaisir d’écrire !

Rencontrez-vous parfois vos lecteurs et lectrices ? À quelle occasion ? 

C.F.F. : Je rencontre assez souvent mes lecteurs et lectrices, dans leurs classes, en bibliothèque ou pendant un salon du livre.

Avez-vous un souvenir à nous raconter d’une rencontre qui vous a marquée ? 

C.F.F. : Une fois, au salon de Nancy, une jeune femme est venue me voir. Elle m’a dit qu’elle avait lu quand elle était en 5e mon roman « SOS Titanic » et que cela lui avait donné le goût de l’histoire. Elle venait de terminer ses études d’histoire et enseignait depuis peu dans un collège. Elle m’a remerciée, disant qu’elle avait trouvé grâce à mon livre ce qu’elle aimait vraiment faire dans la vie. J’étais très émue. C’est le plus beau cadeau qu’un auteur puisse recevoir !


Merci Christine pour ce moment passé avec vous !

Pour prolonger cette rencontre, rien de mieux que d’aller retrouver les livres de Christine sur Lire-Lire. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges !

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter nos autres posts sur notre application et nos articles d’actualité pour connaître l’actualité avec les nouveautés et nos suggestions de lecture !

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