Lumière sur “Ruby Tête Haute” de Irène Cohen-Janca
L’histoire vraie d’une petite fille courageuse qui deviendra le symbole de la lutte pour les droits civiques.
L’histoire vraie de Ruby Bridges
Des agents escortent Ruby Bridges, la première fillette noire à fréquenter une école exclusivement pour les Blancs, en 1960, Nouvelle-Orléans. PHOTO : The Associated Press / Anonyme
Norman Rockwell, The Problem We All Live With, 1963, oil on canvas, 36 x 58 inches. Illustration for LOOK, January 14, 1964. Norman Rockwell Museum Collections. ©NRELC, Niles, IL.
Regarde attentivement cette photo et ce tableau :
Tu as six ans et c’est ton premier jour d’école. Tu as mis une jolie robe. Ton cahier et ta trousse sont bien rangés dans ton cartable. Tu es contente mais aussi un peu nerveuse. Quatre policiers t’accompagnent à l’école. Bizarre, non ?
Lorsque tu arrives à l’école, la maîtresse t'accueille gentiment mais tu es la seule élève noire de la classe ! À la récréation, personne ne te parle. À la cantine, tu déjeunes dans une pièce séparée des autres. Tu es devenue très triste mais tu ne pleures pas. Ta maman t’a fait promettre de te montrer courageuse et tu ne veux pas la décevoir.
Cette petite fille, c’est Ruby Bridges, et cette photo la représente lors de sa rentrée à l’école primaire à la Nouvelle-Orléans. Dans la Louisiane des années 1960 les noirs et les blancs ne se mélangent pas. Lorsque la loi change et permet à tous les enfants d’aller dans les écoles de leur choix, Ruby sera la première élève noire à s’inscrire à l’école des blancs. Elle a dû faire preuve de beaucoup de courage pour résister à la violence des parents d’élèves de sa nouvelle école.
Le tableau de Norman Rockwell, The Problem We All Live With est inspiré par la photo de la première rentrée de Ruby à l’école. Cette peinture est mondialement célèbre car elle symbolise la lutte pour les droits civiques et contre toute forme de ségrégation.
Tu peux trouver l’album Ruby tête haute de Irène Cohen-Janca avec les magnifiques illustrations de Marc Deniau dans Lire-Lire, au niveau des loups !
